mercredi 18 octobre 2017

Nostalgie

Me revoici 9 ans plus tard, sur ce blog toujours aussi pauvre. J'ai tout relu et je trouve que ma plume parfois lourdaude faisait par moment montre (ouh l’allitération en 'm' est d'une fluidité !) d'un esprit dont je me pensais incapable. Tant mieux si tout n'est pas à jeter.

Que de changements depuis 2008 dans ma petite vie... Et pourtant, je me sens parfois toujours aussi vide, inutile, mou, sans consistance... qu'avant.

Deux fortes crises m'ont traversé plus ou moins récemment. Crises fulgurantes où soudain, j'ai l'impression d'avoir complètement raté ma vie, d'être passé à côté, de n'avoir construit que du vent et de passer à côté du bonheur. J'espère au fond de moi me tromper mais ces crises sont comme une révélation, une prise de conscience aigüe qui forcément me rend puissamment malheureux et me replonge dans une époque supposée plus heureuse.

Je ne pleure pas souvent mais j'ai chialé comme un enfant inconsolable dans ces chiottes, chialé comme on essaie de gerber sa tristesse, chialé de désespoir. C'était il y a plus de 2 ans et le malaise a fini par s'estomper au bout de quelques jours. Nouvelle crise la semaine dernière, sans pleurs cette fois, mais à passer une nuit sans fermer l'oeil, à tourner en rond, à délirer, à tout remettre en questions, à régresser. J'ai depuis l'impression d'être un zombie, je me morfonds dans mes pensées glauques et ne trouve plus personne à expliquer mes problèmes tellement j'ai honte et je trouve triste l'impasse dans laquelle je me suis moi-même jeté. 

AMEN ! 

samedi 13 décembre 2008

Divertissement

Blog inactif depuis le 22 juillet si je ne m'abuse, nous ne sommes que le 13 décembre, un peu moins de 5 mois se sont donc écoulés depuis mon dernier post! Ce n'est pourtant pas le temps qui m'a manqué!

J'entamerai lundi ma troisième semaine de chômage. Cette longue période d'inactivité (3 mois) me fait un peu peur, je sais que j'ai tendance à ma laisser aller et à ne rien faire, à "larver" comme on dit. Mes années étudiantes s'en souviennent, quand je séchais allègrement les cours pour rester chez moi à ne rien faire. 3 années d'école où j'ai dû passer facilement les 3/4 de mon temps à en avoir justement, à ne plus savoir quoi en faire. Rétrospectivement (même si la mémoire me manque déjà) je pense que je déprimais tranquillement, incapable de me prendre en main pour faire quoi que ce soit de constructif.
Je suis aujourd'hui confronté à une situation un peu différente puisque j'ai au moins un but, préparer cette année de l'autre côté de l'Atlantique qui commencera le 6 mars. Le compte à rebours a commencé et ces préparatifs rythment mes journées, en alternance avec les taches attenantes à mon nouveau rôle d'homme au foyer.
Que faire de ce temps libre que j'ai à foison? Beaucoup rêveraient d'avoir tout ce temps pour réaliser tous les projets qu'ils n'ont pas le temps de mener à bien à cause de leur métier. C'est drôle comme le fameux divertissement pascalien continue de me hanter. Ce texte que j'ai étudié au lycée il y a plus de 10 ans, que j'ai sans doute mal compris, et que j'ai déformé au fil du temps de la manière suivante : "Tu n'es qu'un nase, un homme quelconque comme les autres, et dès que tu as un peu de temps libre tu cherches à l'occuper en te divertissant et en fuyant les choses essentielles ou importantes qui donnent du sens à la vie".
C'est sans doute pour ça que j'ai toujours des remords, quand j'ai du temps libre, à faire des choses "inutiles" comme lire des bandes dessinées, regarder la télé ou jouer à des jeux vidéos. La lecture peut faire partie des loisirs "nobles" si le roman est reconnu par tout un chacun comme de la "littérature" mais un roman policier? Aller voir le dernier film acclamé par Télérama est forcément un loisir constructif, mais une simple comédie?
En ce moment, j'essaie malgré tout de faire fi de mes propres a priori (issus de la fameuse pression sociale dira-t-on) et je plonge entre autres dans la BD et les échecs (c'est un peu noble quand même, non?). J'ai même allumé la télé hier, mais l'honneur est sauf, c'était pour regarder une émission de La Chaîne Parlementaire sur ... les Bobos! Ca ne s'invente pas!
Et puis l'écriture, qui peut être noble également quand elle dépasse le nombrilisme dans lequel je me perds depuis tout à l'heure, mais après tout, ce blog n'est connu que de moi, j'y fais donc ce que je veux! Na!

mardi 22 juillet 2008

Contre-sens

Je me rappelle les blagues que l'on se racontait, voire que l'on inventait, à l'école primaire : "Quel est le comble du banquier? C'est de faire son lit en portefeuille" (J'avoue que je n'ai tellement pas de mémoire que j'ai été obligé de chercher un exemple sur le net).
Eh bien, quel est le comble du procrastinateur? C'est de tenir un blog!

mardi 8 juillet 2008

La vie, la mort...

Mort violente, mort plus lente...
Devient-on un homme quand on comprend qu'on n'est pas immortel? Le sentiment que tout peut s'arrêter du jour au lendemain est insupportable mais c'est aussi celui qui donne du sens à la vie, c'est plus ou moins ce que j'avais écrit dans une dissertation de français ou de philosophie sur la condition humaine lorsque j'étais lycéen. Je ne pensais pas ressentir aussi fort qu'en ce moment ce que cela signifie. Il aura fallu attendre que des gens que je pensais immortels disparaissent brutalement pour que je saisisse ce que mourir voulait dire.
Ce que je crains le plus c'est le face à face avec moi-même à l'heure des bilans, si la mort n'est pas instantanée, mais chronométrée, quand l'agonie est lente mais laisse toute la tête. Qu'as-tu fais de ta vie? As-tu réalisé tes rêves? Ton passage sur la Terre aura-t-il servi à quelque chose? As-tu pleinement profité de ce don qu'"On" t'avait fait? Ou t'es-tu contenté de toujours remettre à demain ce que tu pouvais faire le jour même? Par manque de volonté ou de courage... Bref, as-tu râté ta vie? Et ça te fait pas mal que ce soit ça la conclusion de ta vie, que tu es simplement passé à côté?
Se rendre compte que la vie est une chance et qu'il faut en profiter peut d'un autre côté amener à faire moins attention et à la flamber. A l'écourter en somme, pour lui donner du sens, mais par là-même à l'empêcher de durer plus longtemps pour lui donner un sens différent.

Pour prendre un exemple bien concret et matérialiste qui parlera aux plus pragmatiques. Que faire de son argent pour qu'il ait le maximum d'utilité? Tout dépenser chaque jour et profiter au maximum en se disant qu'il serait bête de mourir le lendemain sur un matelas d'économies ou se priver quotidiennement pour un rêve qu'on n'aura peut-être pas le temps de réaliser si on meurt avant d'avoir économisé tout l'argent nécessaire à son accomplissement?

C'est un choix de vie. Choix, ce petit mot résume bien le grand problème de ma vie.

jeudi 26 juin 2008

Poker

Premier tournoi de poker chez des "amateurs" hier soir. Même en cumulant les erreurs je me qualifie pour la finale, ce qui prouve le niveau des autres joueurs ou la part de chance dans ce jeu.
Intéressant en tout cas de se frotter à autre chose qu'à des copains aussi mauvais que moi.
Rien que pour la montée d'adrénaline quand on sent qu'on peut gagner mais aussi tout perdre sur cette foutue dernière carte, ça valait le déplacement.

La suite m'aura été fatale.

mercredi 25 juin 2008

Magie de la technologie

Magie de la technologie.
Je peux poster des messages directement sur mon blog en envoyant un mail depuis ma "mûre". Chaque pensée, aussi futile soit-elle, peut atterrir quasi instantanément sur mon espace de liberté virtuel. (oui oui, c'est l'espace qui est virtuel, pas la liberté! Enfin s'il me plaît de le croire, laissez-moi rêver!)

Et donc je découvre ce matin que j'ai eu très envie, hier soir, en rentrant chez moi avec le dernier métro, d'aller voir l'exposition d'art contemporain chinois à Maillol, "China Gold" lorsque j'ai découvert l'affiche. Espérons que l'expo soit accessible, car je fais partie de ces gens qui ont besoin qu'on leur sous-titre l'art (encore plus quand il est contemporain).

Le trajet a donné lieu à une scène amusante qui aurait mérité une mise en abyme : un groupe de Russes photographiant les pancartes de la station "Stalingrad". On ne fait même plus attention, mais c'est vrai que pour un étranger, russe qui plus est, c'est pour le moins étonnant.

mardi 24 juin 2008

De la lecture

J'ai l'impression de (re?) découvrir qu'on peut avoir de vrais frissons en lisant. Pas des frissons d'angoisse comme on doit en avoir en lisant Stephen King mais de vrais frissons "de vie" devant la beauté des mots, des idées, des pensées, des faits décrits...

Quand en plus les thèmes abordés sont en relation avec mes préoccupations actuelles de presque trentenaire et qu'il ne s'agit pas d'un roman mais d'un journal ou d'une réflexion personnelle de l'auteur à partir de son propre vécu, j'en ai les yeux mouillés! Qui l'eût cru?

(mettre les citations en question, p35 des Hommes d'Etat et ? Chagrin d'Ecole)